Weeknotes #180
Weeknotes écrites à entre Paris et Barcelone, publiées le 09/06/2023. S'abonner via RSS.
Semaine raccourcie en travail et augmentée en activités annexes. Je suis en vadrouille avec mon sac à dos, avec comme déjà un certain avant-goût des vacances qui s’ensuivent.
Ce qui s’est passé
- CartoBio
- Correction d’un bug d’affichage de surfaces, résolu en attribuant un statut de conversion par défaut à toutes les parcelles dont cette valeur n’était pas explicite.
- La page d’import côté agriculteur·ice fonctionne comme sur le reste du site : invitation à choisir un fichier, prévisualisation de son contenu, présentation d’une alerte (si l’année concernée est antérieure à l’année en cours) et confirmation d’import. C’est une des deux actions identifiées pour réduire les erreurs d’import — des personnes se rendaient compte après coup, que le fichier était incorrect (mauvaise année, mauvaise exploitation).
- Demi-journée de travail avec Maud à Paris pour qu’elle aie les éléments pour gérer la boutique en mon absence (opérations nécessitant un accès au serveur), déployer en production, statuer sur la stratégie de déploiement pour les besoins en formation/tests utilisateurs.
- Solstice
- Point d’avance sur l’accord d’intéressement, et décision sur la stratégie à adopter. On se donne comme objectif de faire voter le nouvel accord à l’assemblée générale de fin d’année calendaire.
- Écriture d’un résumé d’avancement auprès des autres membres du conseil d’administration. Je suis content de montrer une autre manière de travail (diffusion d’information plutôt qu’avancées en sous-marin, à l’insu des autres personnes concernées).
Des joies
- Je me suis régalé de deux jours de stage d’orchestre de lecture
- J’ai adoré me rendre à la soutenance de thèse de Julie Blanc : les 40 minutes de présentation de 5 années de recherches ont été limpides, riches en méthodologie et outils d’analyses. Très heureux pour elle et les communautés Paged.js et PrePostPrint.
- Ravi d’avoir revu des têtes à l’apéro post-thèse — ça m’a rappelé le plaisir que j’avais à mobiliser toute mon intelligence et me dépasser sur des sujets à la croisée entre recherche et action.
- Je me réjouis de prendre le train pendant de longues heures (journées), à sillonner des paysages inconnus.
- Je pars en vacances l’esprit tranquille, après avoir passé le relais sur des sujets où j’étais encore essentiel.
Des peines
- Des sujets humains où j’ai l’impression que si je ne bouge pas, ça ne bougera pas. Peut-être que je pourrais travailler la raison de ce pour quoi ça m’encombre, voir si ça modifie mon regard, et m’aide à vivre avec… ou sans.
- Toujours pas à l’aise sur la manière d’organiser le travail entre plusieurs canaux de communication ; j’ai hâte qu’on puisse régler ça ensemble quand on se verra début juillet.
Vu, lu, regardé, joué
- 📚 Commencé Où es-tu quand je te parle ?" de Mony Elkaim. J’aime cette approche qui décale : situer sa grille de lecture dans la lecture des autres événements de vie, quelles histoires se racontent et comment créer de l’ouverture pour recadrer son point de vue.
- 📚 Terminé “Les débuts” de Claire Marin. Entrainant mais pas marquant comme les précédents. Un truc me dit que j’y reviendrai, et que certaines idées auront une autre saveur, plus tard.
- 📚 Terminé “J’écris blessure” de Garous Abdolmalekian. Superbe livre de poésie, en farsi et en français.
- 📚 Terminé “Je soussigné” de Fabien Drouet. C’était sympa mais sans plus. Dans le même genre (un jour, un poème, un tweet), j’ai largement préféré “rien dans mon enfance”.
- 🎧 Écouté les trois derniers épisodes sur Oussama le magnifique. J’y reconnais tellement de travers de gourous de sectes, ou des pratiques communicationnelles employées lors de mon passage en start-up.
- 🎧 Écouté trois épisodes supplémentaires de “La transidentité : au-delà des apparences, avec Chayka” sur Meta de Choc. J’ai eu des larmes de joie pour elle lors de l’épisode 5, ce soulagement de se sentir enfin soi, de s’être sortie de la boite dans laquelle elle (s’)était enfermée.
- 🎧 Écouté “J’ai cru à l’idéologie incel”. J’ai aimé comment en rejoignant un cursus de sociologie, la personne concernée a finalement compris que l’idéologie masculiniste incel était bancale.