Weeknotes #199
Weeknotes écrites à Crest, publiées le 23/10/2023. S'abonner via RSS.
J’ai jonglé avec beaucoup de contextes. Il m’aura manqué une journée de tranquilité, je l’ai senti avec des difficultés à me concentrer à mi-parcours.
Ce qui s’est passé
- CartoBio
- J’ai l’impression de ne pas avoir fait grand chose.
- Je me suis concentré sur la production des données pour l’instruction des aides PAC. Pour réaliser qu’en plus des données géographiques, il fallait aussi produire un listing des exploitations agricoles concernées. J’ai voulu trouver une solution élégante j’ai tourné en rond. Alors j’ai compté sur leur repos de fin de semaine pour m’aider à trouver une solution la semaine suivante.
- Solstice
- Deuxième entretien avec une candidate pour le poste de Direction Générale. Tellement de bons réflexes, une humilité constante et la sensation qu’elle nous ferait tant grandir. Ça vient nous questionner sur les moyens qu’on est prêt·e à engager, pour quoi.
- J’ai partagé les scénarios que j’imaginais avec le groupe de travail recrutement. Chaque personne en lice est un livre d’histoires différent. Y’en a une qui me tente plus que d’autres. Et elle fait peur tant qu’on parle qu’au niveau des peurs (et on tourne en rond, en rond, en rond).
- Usine Vivante
- Séminaire de deux jours sur l’ancrage territorial et le financement de projet.
- Première journée extra qui a donné de la matière à expérimenter autour d’une description courte du projet. De gauche. De droite.
- Deuxième journée, très descendante. J’ai lâché l’affaire, suis allé à la librairie et j’ai lu le reste de l’après-midi. Juste avant l’orage. Parfait.
Des joies
- Discuter d’un livre sur le rebord d’une table. En retour, offrir des mots. Vécus comme un cadeau.
- Retourner au cercle de chant. Ne pas sentir la tension corporelle de la première fois. Continuer à observer. Repartir avec beaucoup de joie. Partagée.
- Passer une journée à lire avec un chat allongé sur le ventre.
- J’ai aimé lâcher et pleurer ma tristesse en guise d’entrée de déjeuner.
- Une chouette soirée slam. Je réfléchis à écrire un texte pour la session de décembre.
- La découverte de la ferme des Alvéoles. Impressionné par leur ingéniérie hydrologique. Et malgré ça cette années, iels ont dû utiliser l’eau courante pendant 7 jours car les réserves avaient été épuisées.
- Me barrer d’un groupe sans me sentir obligé de rester. C’est pas que j’aime ça, mais je suis content de pouvoir le faire. D’utiliser mon temps autrement qu’à faire semblant.
- Ce sont les 10 ans de Peaks.js ! Un bout de code auquel je suis fier d’avoir contribué à mon arrivée à Londres. J’en garde encore des souvenirs doux et joyeux.
Des peines
- Peiné qu’à exprimer ma lassitude d’une situation non-discutée, la peine d’une autre personne se hiérarchise par-dessus. Je le prends comme une limite à ne pas franchir… mais sans davantage de clé pour résoudre la situation. C’est pas évident à vivre. On s’en parlera.
- Des nuits hachées, un sommeil sur le qui-vivre… ça sent le moment où y’a trop de choses dans la tête, beaucoup d’émotions sous la peau.
Vu, lu, regardé, joué
- Lu Être ou ne pas être à la hauteur. Allez, un peu de courage.
- 📚 Arpenté “Les structures élémentaires de la parenté” de Claude Levi-Strauss. Ça m’a éclairé sur les concepts de naturel et culturel, et découvert l’anomalie de l’universalité de l’interdiction de l’inceste — les règles universelles sont des lois naturelles, et c’en n’est pas une. Par contre qu’est-ce qu’elle est enfreinte.
- 📚 Commencé et terminé “Respire” de Marielle Macé. Une bouffée d’air frais. Découvert en respirant le même oxygène.
- 📚 Terminé “Puissance de la douceur” d’Anne Dufourmantelle. Quelques échos avec l’amour ; la violence qui se cache derrière le doux. Des questions d’intention.
- 📚 Commencé “Paradis” de Kae Tempest. Je me surprends à aimer cette forme de théâtre contemporain.
- 📺 Regardé How Nintendo designed Ultrahand. J’ai aimé découvrir les décisions de conception pour rendre facilement utilisable cette mécanique de jeu au cœur de Tears of the Kingdom.