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par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #20

Weeknotes écrites à Crest, publiées le 19/05/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

La fatigue est revenue suite à de multiples insomnies. Je commence à avoir du mal à gérer les rendez-vous, et à terminer la semaine sans être grognon.

Ce qui s’est passé

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Je continue les allers-retours pour la validation des notes de frais. La moitié ont été validées.
C’est tellement difficile de connaître l’état de ma trésorerie, sa progression et d’autres indicateurs de santé de mon activité dans le logiciel de gestion Louty que j’ai proposé un temps à l’équipe de ma CAE. J’ai à la fois envie de mettre en lumière les défauts d’organisation pour moins en pâtir, et tester si une autre approche de l’outil leur parle — et avoir une roadmap transparente au passage.
La mousse de mon fauteuil assis-debout a vieilli au point où mes tibias touchent le métal… ce qui n’est pas confortable du tout. J’ai demandé aux toiles du berger si y’avait moyen de le “restaurer” avec des chutes de tissus, et leurs déchets plastiques.
CartoBio
Quinzième semaine sur le projet.
On a passé une matinée à consolider la vingtaine d’entretiens utilisateurs, pour en détricoter les éléments de frustration, et les potentiels d’usage de l’application. Regrouper ça par typologie d’utilisateurs, histoire de clarifier les parcours qu’on leur propose.
Pair-programming avec Lucas sur une fonctionnalité de localisation de parcelle — on a refactoré du code ensemble, et bien avancé dans le travail qu’il avait commencé.
Regroupement visuel des exploitations sur la page d’accueil — ça a révélé qu’il manque encore une marche dans les escaliers pour guider l’utilisateur de sa connexion jusqu’à une exploitation bio.
En rétrospective, je réalise que ça fait 2 jeudi d’affilés que j’ai du mal à me lever, et à tenir les horaires. L’indicateur est clair : c’est le temps des vacances, maintenant que je peux les vivre sans être confiné à la maison !

Regroupement visuel des exploitations en culture biologique (mai 2020).

Stylo
Journée de pair programming avec Guillaume.
Nous avions l’intention de tester la migration des données, et d’automatiser le déploiement des nouvelles versions en production, et en test. Ça aura été l’occasion de se heurter au firewall de l’hébergeur… ce qui empêche toute automatisation pour l’instant.
On a simplifié la procédure d’installation, et débusqué quelques éléments de configuration, en dur, ou fragiles.
Il nous reste à obtenir un dump frais de la base, pour conclure la migration sur les serveurs d’Huma-Num.
Apprendre à développer une cartographie web
Neuvième session avec Sofia.
On a stylé le contenu des popups d’établissements scolaires, filtré les établissements sans dispositif spécial, et joué avec les options de clustering. Au final, ça lui a donné des idées pour maquetter l’information qu’elle souhaite montrer, et quels filtres proposer à une personne qui utilise la carte.
J’ai consolidé l’apprentissage du pas de côté : quand une explication n’est pas comprise car l’engrenage est trop complexe à saisir, on part sur un bac à sable où on y redéploie une boucle simplifiée (en l’occurence, construire le HTML d’une popup). On réintègre ensuite dans la mécanique de la cartographie en ligne. Et ça marche bien !
Prochaine session le vendredi 5 juin.
Usine Vivante
Temps de préparation à l’animation du prochain séminaire du tiers-lieu. C’était l’occasion de sortir le livre faire ensemble de Robina McCurdy. Super bien illustré et qui sonnait juste aux différentes interrogations et doutes d’organisation des personnes participantes.
Ça se profile sur une à deux journées, à retracer l’histoire qui nous mène jusqu’à aujourd’hui, et non pas ressortir avec un objectif commun, mais une vision commune des multiples futurs à mettre en place, pas à pas. J’aurais trouvé vraiment dommage qu’on tombe dans l’universalisme, alors que c’est la variété des projets/personnes qui fait la richesse du lieu/collectif.
COVID-19
Soirée lecture autour du chapitre 7 de Refuser d’être un homme, en présence, téléphone et visio.
J’ai rempilé à la distribution des paniers. On a testé une autre disposition des légumes, on a continue de faire connaissance et j’ai 2-3 idées sur la manière dont afficher le listing produits pour qu’on perde moins de temps à constituer les paniers, sur place.

Véranda réorganisée, et les nouvelles parcelles de tomates/aubergines/poivrons (mai 2020).

Des joies

  • sortir sans la comédie de l’attestation de déplacement.
  • lire les notes de Claire et y découvrir des liens et des envies autour de la résilience alimentaire.
  • apprendre que Paul est rentré en le découvrant déambuler dans le jardin ☺️
  • “mettre en forme” le potager : biner, amender de terreau, buter, planter, tuteurer. J’y ressens un plaisir très similaire à celui quand je développe des logiciels qui me plaisent.
  • savourer un burger végé en haut d’une coline, les cheveux au vent et le visage baigné de soleil.
  • réaménager la véranda d’une manière vraiment plaisante, ce qui la rend encore plus agréable et fonctionnelle.
  • acheter des plants d’aubergine et du purin d’orties à un guide de rando cloué à la maison pendant le confinement, et se faire inviter à prendre le café et papoter — une belle rencontre.
  • Rémi et Sonia vont déménager de Paris… au bout de la rue !
  • recevoir une réponse de la mairie à mon droit d’accès ; je suis maintenant curieux de savoir dans quel contexte les données personnelles de la liste électorale peuvent être utilisées.

Des peines

  • les bruits de voiture et les parkings bondés de la surface commerciale à proximité.
  • je peine à trouver ce qui m’empêche de bien dormir depuis bientôt 3 semaines.

Vu, lu, regardé, joué