Weeknotes #219-220
Weeknotes écrites à Die, publiées le 17/03/2024. S'abonner via RSS.
Le temps passe à toute allure, j’ai du mal à résumer mes semaines en quelques mots. Elles se ressemblent un peu, tout en ayant une saveur unique à chaque fois.
Ce qui s’est passé
- CartoBio
- Des corrections de bugs : affichage de dates, un bouton qui ne s’affichait plus quand il fallait, un module d’import qui devrait s’afficher mais non.
- Mais aussi des améliorations de phrasage dans l’interface des calques de carte.
- La contribution à l’écriture d’une page Statut, pour informer de la qualité de service de l’application (un “bouton rouge” pour éviter l’affluence du support utilisateur).
- Un bouton de connexion rendu plus explicite… certaines personnes le prenaient pour un élément décoratif, et ne parvenaient pas à s’identifier.
- Et une mise en production sans heurt. Les regards de l’équipe ont beaucoup aidé.
- On nous remonte des écarts de surface avec les logiciels/sites web qui servent de source d’import de données. J’ai investigué, et mieux compris toutes ces histoires de coordonnées et de projections. La Terre n’est pas ronde, c’est vrai — elle est plus “patate” que “plate”.
- J’ai commencé le tableau de bord des Organismes de Certification. Il y un an, on préremplissait des données un peu arbitraires pour avoir plus de 10 résultats. Aujourd’hui on doit en paginer des centaines voire des milliers.
- Usine Vivante
- Animation d’un atelier de co-développement. On était 5 en soutien à une personne. Tout le monde est reparti avec des questions, des réponses et surtout davantage de motivation.
- Atelier signalétique, la suite. Je sens que je vais finir par designer les affichages. Vous avez des inspirations sympa à recommander/vues dans des lieux que vous aimez ?
Des joies
- C’était très gratifiant de voir le travail d’équipe transparaitre dans la longue liste des fonctionnalités mises en production. C’est entrainant.
- La découverte du rapport d’étonnement de notre nouveau directeur. J’aime son acuité et d’avance, ce qu’il nous apporte et va nous apporter.
- Une super journée à essayer des ski-raquettes sur une des dernières journées enneigées de l’année. J’ai adoré les montées, et beaucoup moins les descentes… la faute à ne pas savoir comment faire.
- J’ai adoré apprendre à fabriquer des bougies. C’est marrant et beaucoup moins cher que d’en acheter des toutes faites. En plus de nerder comment on fabrique de la cire végétale à partir de colza.
- Petit à petit, j’enlève ces petits trucs qui trainaient ici et là, dans la maison.
Des peines
- J’ai du mal à accéder à ce que j’ai fait il y a deux semaines, les détails se perdent déjà sous la multitude des petites choses du quotidien.
- Des trucs autour des attentes implicites, sans recherche de consentement.
Vu, lu, regardé, joué
- 📚 Arpenté “Plaidoirie pour l’avortement” de Gisèle Halimi. Je l’ai trouvé incroyable, courageux et sacrément d’actualité. Les mêmes arguments s’appliqueraient à la PMA et la GPA.
- 📚 Commencé et terminé “Mémoire de fille” d’Annie Ernaux. Attrapé au hasard d’un passage en librairie. Je suis stupéfait de ce qu’elle a accepté de vivre au nom d’un premier amour (“amour”, vraiment ?).
- 📚 Commencé et terminé “Apprendre, et si par bonheur” de Beckie Chambers. J’y retrouve un style d’écriture proche de Le Guin : une histoire qui existait et existera après les pages du livre, un présent en toile de fond, des personnages qui ont leur propre monde/existence. J’adore.
- 📺 Vu l’attirance dans le couple. C’est super intéressant de voir que les applications de rencontre se focalisent sur la partie des valeurs qui compte le moins passée la découverte.
- 🎧 Écouté Les bourses ou la vie dans “Les couilles sur la table”. J’ai appris plein de trucs sur l’infertilité (un couple sur 4 a recours à de la procréation médicalisée) et à sa prise en charge par les femmes.
- 🎧 Écouté Contraception masculine : au tour des hommes dans “Les couilles sur la table”.
- 🎧 Écouté Les filles du village dans “Un Podcast à soi”.
- 🎧 Écouté Pourquoi les bisexuel·les vont si mal ? dans “Encore heureux”. Fortement représenté·e dans les statistiques LGBTQIA+ mais moins “toléré·es”, pour des raisons de difficultés de lecture — au sens, c’est moins évident d’évaluer ta pureté militante (interprétation).