détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #22

Weeknotes écrites à Crest, publiées le 29/05/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

Deuxième semaine de repos. Ça fait du bien, ça s’agite moins dans la tête. Je sens mon corps moins en tension. C’était l’effet recherché ☺️.

Ce qui s’est passé

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Inscription à la session de formation accompagner les conflits ; ça se passera à Romans-sur-Isère les 18 et 19 juin.
Discussion technique avec l’équipe de développement du calculateur de résilience alimentaire des territoires (CRATer) des excellents Greniers d’Abondance, avec l’aide d’Alexandre. Ça les a aidé à y voir plus clair, et à anticiper quelques actions pour augmenter la visibilité de leur application auprès de leur public.
CartoBio
Dix-septième semaine sur le projet.
J’ai travaillé une demi-journée sur le projet, notamment parce que je souhaitais prendre part à un appel avec l’équipe Observatoire du Développement Rural de l’INRAE, basée à Toulouse. On a des données en commun, des intérêts en commun, et des envies en commun. Super !
J’ai relancé les exports de données pour l’agglomération du Havre, du Réseau 11 à Carcassonne et de la Communauté d’Agglomérations du Pays Basque — leur besoin principal est la protection de la ressource en eau, enjeu majeur sur lequel l’agriculture conventionnelle influe négativement.
J’ai aussi compris pourquoi les parcelles des territoires hors-métropole ne s’affichaient pas : leurs données de références sont exprimées dans d’autres projections que le Lambert 93. Ça va m’aider à les intégrer à l’application. L’appel avec l’INRAE m’a mis la puce à l’oreille. Je découvre encore toutes ces histoires de projections — représenter des bouts de terre ronde, à plat, avec le moins de déformations possibles.
Usine Vivante
Deuxième réunion de préparation du séminaire sur les futurs possibles du tiers-lieu, avec Mélina. Une de de mes intuitions est de créer un temps pour vivre un moment de divergence à plusieurs, de sortir de la confrontation et d’aboutir à des décisions informées, acceptées par le groupe. Ce sera crucial pour mener la seconde journée de travail qui esquissera les possibles. Je me creuse encore la tête pour rendre ce mouvement reproductible en dehors du temps du séminaire, avec des règles explicites.
Discussion avec Lise sur les points de vigilance et d’enthousiasme pour créer un atelier qui met les participant·es à l’aise ; je l’accompagne pour qu’elle organise son premier atelier de type accélérateur de projet.

Les pieds dans l’eau, face aux Trois Becs (mai 2020).

Des joies

  • Soirée pizza à la maison ; c’était agréable de passer l’après-midi à cuisiner des bons produits, et être totalement disponible avec les amies pendant le temps de l’apéro/repas.
  • Planifier le bivouac du week-end : Crest ↦ Roche-Colombe ↦ Piégros ↦ Crest. J’ai plaisir à m’imaginer lire en haut du synclinal, suspendu dans le hammac.
  • Recevoir un email des Jardins Nourriciers, qui s’excusent de leur situation compliquée, et de l’impact que ça a sur notre collaboration. J’apprécie la démarche, et de prendre du temps pour maintenir le lien.
  • Récupérer une pile de livres sur des sujets qui me passionnent — patriarcat, microbiologie des sols.
  • Construire une structure en bambou pour accueillir le chèvrefeuille du Japon, une variété grimpante, mélifère et odorante.
  • En apprendre davantage sur les coûts énergétiques de l’enfouissement des déchets, et la stérilisation des conserves — variable selon l’aliment conservé. Pour se faire une idée, l’usine de conserve d’ananas de Nairobi consomme à elle seule la moitié du fuel, importé évidemment (pas de source).

Des peines

  • Écrire “Je m’inquiète, pour l’autre, pour moi” sur un papier m’a fait pleurer ; je ne réalisais pas que je m’inquiétais encore autant pour d’autres (choses, personnes). Je me réjouis d’aller bivouaquer une paire de nuits pour aérer ça, et le regarder en face.

Vu, lu, regardé, joué