détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #25

Weeknotes écrites à Crest, publiées le 22/06/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

Une semaine difficile, mais au calme, donc j’ai recommencé à aller mieux. Je n’ai rien facturé, bénévolé une petite demi-journée et participé à 2 journées de formation.

Ce qui s’est passé

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Deux journées de formation à l’accompagnement des conflits par le Nousistan. J’étais content d’être en posture d’apprentissage, et de voir d’autres personnes mettre toute leur énergie à créer une animation qui mette tout le monde à l’aise.
J’en repars avec une meilleure compréhension de la socianalyse, et de mises en pratiques d’outils pour faire émerger le conflit, le comprendre et lui apporter du soin.
J’ai supprimé les icônes du site qui étaient à base d’émojis, pour les remplacer par un jeu d’icônes vectorielles créées par Adrien Coquet. Ça détonne moins en terme de palette de couleurs.

Les phases "idéales" d’un conflit.

Greniers d’Abondance
J’ai commenté une proposition de code à propos d’une histoire de timing. Quand on me dit qu’il y a un “bug” et qu’il est “aléatoire”, c’est qu’une variable d’exécution varie à chaque fois — c’est souvent le temps de chargement de quelque chose qui varie et provoque, ou ne provoque, pas le bug.
Début de tentative pour virer jQuery et utiliser une autocomplétion native. Je n’ai pas terminé faute de temps libre et d’énergie disponible.
Usine Vivante
Réunion de préparation du séminaire, l’avant-dernière avant le rendez-vous collectif des 27 et 28 juin.
L’idée que ce séminaire soit un entrainement, et qu’il sera ensuite rejoué avec 10 fois plus de personnes a plu. On enlève de l’enjeu (de résultat), on reste sérieux sur les sujets à traiter… et on découvre des objectifs cachés, qui n’avaient pas été clairement énoncés durant les précédentes réunions.

Sur une crête, en direction du village de Suze.

Des joies

  • Dormir une nuit en forêt suspendu dans un hamac, clairement ça me met en joie.
  • Reprendre des points de vie, ça fait du bien.
  • J’ai évolué sur ce que je ressentais comme étant un défaut : m’isoler d’un groupe quand je ne me sens pas bien, qu’il y a une perte de sens. Une fois partagé avec le groupe concerné, c’est en fait un révélateur de ce que d’autres personnes ressentent mais ne conscientisent pas — le canari au fond de la mine quelque sorte.
  • Conceptualiser la distinction entre inconfort et insécurité, et les ressentir dans mon corps pour mieux verbaliser mes besoins.
  • Passer du temps à vivre et discuter avec Nina et Julie du Nousistan — désormais des voisines ! — m’a énergisé, et confirmé que le sensible joue un rôle important dans mon fonctionnement, mais que c’est fréquemment écarté, notamment par des jugements “objectifs” ou “rationnels”.
  • J’ai plaisir à assumer que j’ai envie de prendre en compte la complexité des pensées et des ressentis.
  • Le “pot commun du prix libre” qu’on a pratiqué en formation a été un moment très chouette — un des rares moments de ma vie où on parle d’argent collectivement. C’était un exercice difficile pour tout le monde, et j’étais content de partager mon privilège de développeur bien payé, en rémunérant les intervenantes aux mêmes conditions que moi (600€HT la journée).
  • Je suis content de mon parcours émotionnel, de constater que j’ai gagné en clarté de compréhension de ce qui chemine en moi, et par conséquent d’être à même de (ré)agir avec soin. Garder le lien.

Des peines

  • Je perds tout goût à avoir des interactions avec mes ancien·nes camarades, sensation qui se renforce avec le minimalisme des réponses à mes questions — j’ai l’impression d’être un caillou dans leurs chaussures.
  • Le “nouveau” rythme du monde d’avant me gêne vraiment, c’est trop, trop vite, tout le temps.

Vu, lu, regardé, joué