détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #28

Weeknotes écrites à Bordeaux, publiées le 12/07/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

Ça ne m’était pas arrivé depuis la fin février : j’ai pris le train de nuit direction Paris — retrouvailles avec l’équipe CartoBio ! — puis je me suis posé à Bordeaux.

Ce qui s’est passé

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J’ai envoyé une demande à ma coopérative pour connaître les modalités de prise en charge d’une formation — penser et agir dans la complexité. Visiblement, ça concerne surtout les entreprises de moins de 50 personnes. Ça sera donc payé avec la trésorerie de mon activité.
J’ai effectué ma visite médicale avec la médecine du travail. C’était chouette — je suis en très bonne santé, je vois et j’entends bien ! On a causé vaccins (j’avais aucune idée où j’en étais), postures de mains sur la table, et position de la tête vis-à-vis d’un écran. Ça tombe bien, je me posais la question d’investir dans un écran externe à bonne distance des yeux, ainsi que d’un clavier/trackpad à bonne distance de bras.
On m’a proposé de tester la formule “zéro papier” des notes de frais. Ça m’a fait rire car c’est ce que je pratiquais déjà, sans leur dire !
CartoBio
Vingt-troisième semaine sur le projet.
J’ai micro-avancé sur une fonctionnalité entamée la semaine dernière. Des petits ajustements d’API, et des appels transformés en actions VueX, pour que les composants réagissent à des changements de données.
On a profité de notre journée tous ensemble pour travailler les landing page de CartoBio. On s’est focalisé sur les organismes de certification, ainsi que les acteurs des territoires. Chacun dans notre coin nous avons utilisé la trame de l’atelier beta.gouv.fr du 2 juillet, puis nous avons mis en commun pour en retirer les propositions qui nous parlaient le mieux.
Suite à l’atelier, j’ai transposé les propositions en code, pour voir ce qu’il y aurait comme formules à adapter, textes à écrire, et illustrations à dénicher.
Une réunion un peu politique, pour synchroniser les esprits sur la marche à suivre suite au comité de financement de la semaine dernière. Et voir comment le groupe se positionne par rapport aux demandes du Ministère de l’Agriculture (“donnez m’en plus, je vous en donne encore moins”).

Un exemple de landing suite à une mise en commun de propositions.

Greniers d’Abondance
Ma proposition d’autocomplétion a été acceptée, puis mise en ligne. C’est cool, je n’ai plus rien dans les bacs et ça a contribué à alléger le poids de la page.
Stylo
Journée de pair-programming avec Guillaume.
On s’est plongé dans les retours client — avec de vraies données, des problèmes imprévus ont été décelés. En ajustant la validation de la bibliographie au format Bibtex, et en la réutilisant dans une autre partie de l’application, on a résolu un autre bug qui nous avait été remonté. Chouette sentiment !
On s’est attaqué au branchement d’un compte Zotero, et de la lecture des collections privées. On a un premier résultat simpliste, mais fonctionnel, et on poursuivra lors d’une prochaine session.
Revue Hybrid
Point téléphonique avec la direction informatique, en charge de l’hébergement de la revue. Super bon contact, la personne en face est ravie de bien faire son travail, et des interactions d’égal à égal (et pas en client/fournisseur) alimentent cette belle dynamique.

Plateau d’Ambel, dans le Vercors.

Des joies

  • Reprendre à nouveau le train de nuit.
  • Retrouver l’équipe CartoBio en présentiel après 18 semaines de séparation physique.
  • C’était drôle et imprévu de croiser Anne-Sophie à Paris.
  • Le sentiment d’une semaine bien remplie, avec peu de code mais productive pour autant.
  • Ce sentiment renouvelé de travailler avec les bonnes personnes, sur les bons sujets.
  • Profiter d’un retard de train pour éponger ma boite de réception.
  • Faire un crochet par ma coopérative pour y livrer le rapport de la médecine du travail, et y récupérer mon contrat de travail qui m’y attendait depuis le début du confinement. C’était rigolo comme échange.
  • Savoir que ma nuit de Airbnb à Paris va contribuer à payer une partie du loyer de mon hôte me réjouit. Elle subit une galère d’embauche, annulée/reportée de plusieurs mois à cause du Covid-19.
  • Prendre le temps de lézarder en terrasse d’un café, livre à la main.
  • Je pense que je travaille au maximum 4 jours par semaine en ce moment, et je retrouve une sensation assez magique de terminer la semaine en forme, porté par l’énergie du lundi.

Des peines

  • Marcher dans les rues, et observer les inégalités à travers le port du masque, juste en changeant de quartier. Les pratiques individuelles dans des lieux fermés (boulangerie, etc.) étaient criantes d’un privilège affiché par certain·es, et de la difficulté pour d’autres (lunettes, morphologie).
  • Une personne qui répétait en boucle que le conducteur du train faisait exprès qu’on s’arrête en pleine voie — pendant 1h — pour nous emmerder. J’ai entendu plusieurs fois cette rhétorique, et je me demande d’où ça vient, quel(s) biais ça vient renforcer.
  • Me sentir étranger d’une ville, familière de 20 années de vie.
  • Le pendant négatif de la semaine de 4 jours, c’est que j’ai des ambitions/envies pour 5 jours, ce qui crée une sensation de ne pas avancer autant que je le voudrais. Je vais regarder ça et tenter de creuser pourquoi je m’inflige ça.

Vu, lu, regardé, joué

Je réfléchis à toutes les situations où nous sommes sourds au sens culturel qui nous est communiqué, non pas parce-que nous ne pouvons pas comprendre mais parce que nous n’avions simplement pas imaginé que cette qualité d’échange puisse être possible.