détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #29

Weeknotes écrites à Crest, publiées le 19/07/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

J’ai un peu travaillé, un peu bronzé et un peu déménagé des affaires qui trainaient chez mes parents depuis que j’avais déménagé à Londres… il y a 7 ans !

Ce qui s’est passé

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J’ai passé commande d’un moniteur Samsung C34J791WTU. Je me suis focalisé sur la connectique (une prise Thunderbolt 3 pour alimenter l’ordinateur et faire circuler la vidéo), le ratio vidéo (afficher tous mes logiciels côte à côte) ainsi que sa capacité à être monté sur un support (norme VESA).
Du coup, j’ai aussi opté pour un bras articulé histoire que l’écran ne prenne pas de place sur le bureau, et qu’il soit réglable (en hauteur quand je suis assis, ou incliné en direction du canapé… pour jouer !).
J’ai préparé mon aller-retour à Paris la semaine prochaine, pour y co-animer un atelier (au lieu de la transformation numérique) puis travailler une journée avec mes collègues de CartoBio (à Montreuil).
J’ai gribouillé une ébauche de la future page d’accueil de mon livre sur Node.js. J’aimerais rendre plus évident des raisons de consulter/acheter l’ouvrage en prévision de sa deuxième édition (que je n’ai pas encore commencé à écrire).

À la belle étoile sur une dune de l’Atlantique, Bordeaux en construction (juillet 2020).

CartoBio
Vingt-quatrième semaine sur le projet.
J’ai terminé l’essentiel du parcours hors PAC commencée il y a deux semaines. Lucas m’a aidé lors d’une revue fonctionnelle. On y a débusqué 2-3 incohérences, des détails de clarification et conclu sur la fluidité du parcours. J’ai hâte de terminer ce bout de travail pour m’attaquer au zonage des ruchers.
On s’est réuni en visio pour préparer l’atelier de co-construction du 22 juillet. L’intention de cet atelier est de créer le scénario de travail des 6 prochains mois du projet avec toutes les parties prenantes (Agence Bio, Ministère de l’Agriculture, organismes de certification et agriculteurs). On s’est dit que le format World Café mettrait tout le monde au même niveau, et qu’articulé autour de 4 questions structurantes pour CartoBio, il fera à la fois émerger une direction collective, et ça aidera tout le monde à se mettre d’accord — en même temps. Ça rendra explicitement visible les propositions qui ne vont pas dans le sens d’une réduction de la complexité administrative que ça coûte à tout le monde, à commencer par le milieu agricole.
Si vous entendez un jour l’expression “acte positif”, traduisez-le par “demander à l’utilisateur·ice de faire un effort, en le lui imposant, et en croyant au bien-fondé de l’idée (sans aller le vérifier)”.
Stylo
Demi-journée de pair-programming avec Guillaume.
On a continué le branchement du logiciel avec l’API de Zotero. Nous nous sommes concentrés sur le parcours utilisateur de connexion au service externe. Ça nous a pris plus de temps que prévu… ou plutôt, comme on en avait peu ce jour là, j’ai senti qu’on a dû s’arrêter alors qu’on commençait à devenir bien productifs.
On a également participé à un appel avec Antoine, pour clarifier le fonctionnement de la validation de la syntaxe bibliographique. Ça confirme la nécessité de rendre explicites quelques comportements implicites — la syntaxe est validée en temps-réel, le nombre d’erreurs, et à quelle(s) ligne(s).
J’ai oublié de le mentionner dans les notes précédentes : on a entamé un journal de développement. On y consigne des éléments marquants de chaque session. Par exemple, la session du 15 juillet.
J’aime bien faire ça pour révéler des aspects invisibles du développement logiciel (ce qu’on met en œuvre, les questions qu’on se pose, les difficultés rencontrées). Des éléments qui n’apparaissent pas dans les lignes de code que l’on écrit.
On a appris que le projet avait reçu un nouveau financement (le troisième depuis que j’ai commencé à travailler dessus). Ça devrait nous offrir de la liberté pour en améliorer l’expérience d’écriture.

La fonctionnalité d’ajout manuel de référence bibliographique sur le logiciel Stylo (juillet 2020).

Des joies

  • J’étais frustré de ne pas avancer aussi vite que je le voulais. C’est normal : je travaille moins parce qu’il fait beau. Alors que je restais calé dans ma tête sur mon rythme hyper-productif du confinement (idéal optimal). Je me suis laché la grappe cette semaine, et ça va mieux.
  • Dormir dans le hamac au bord de l’océan, marcher sur la plage et prendre le temps de lire.
  • Hasard en arrivant sur la plage : je suis tombé nez à nez avec le Signal, source d’inspiration(s) de Sophie, revue à Bordeaux le temps d’un verre en terrasse.
  • Ramener des affaires et souvenirs de mes vies passées : maintenant, place au tri.
  • J’ai failli m’oublier en priorisant l’organisation du covoiturage à mon besoin de prendre le temps de bien charger la camionnette. En écoutant la dissonance, j’ai pu rectifier le tir, et j’ai bien fait : je suis parti à 17h au lieu de 14h30… et j’ai pris un trajet différent de celui initialement proposé sur Blablacar.
  • Je suis content de ne plus habiter Bordeaux, mais je suis content d’y être passé, et d’avoir profité de son offre culinaire !
  • Passer à Bordeaux, ça voulait aussi dire “profiter de la fibre optique” : j’ai pu terminer le backup de mes 180Go/20 années de photos, numériques et argentiques.
  • Renouer avec la famille. J’ai senti que mon ancrage en moi était très différent grâce à la thérapie commencée à Crest il y a 1 an. J’arrive mieux à garder le lien en cas de désaccord profond, je suis davantage à l’écoute — sans réactivité, je détecte les pièges dans les conflits individuels et interpersonnels.
  • J’ai pris le temps de répondre à pas mal d’emails, ça m’a fait plaisir.
  • On va enfin commencer à dissoudre dtc !

Des peines

🎉 Rien cette semaine.

Vu, lu, regardé, joué