détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #37

Weeknotes écrites à Crest, publiées le 15/09/2020. S'abonner via RSS.

Table des matières

Je maintiens un rythme de quatre jours de travail par semaine. Je suis bien occupé, j’ai envie de faire plus et je maintiens un équilibre. Pourquoi le mental vient-il demander plus ? Pourquoi toujours plus ? Ici, l’été se poursuit.

Ce qui s’est passé

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La coopérative dont je suis membre a confirmé le mécanisme d’alimentation de ma cagnotte d’écriture avec leur système de notes de frais. J’en ai profité pour reverser mon surplus de chiffre d’affaire des mois de juin et de juillet. La cagnotte atteint désormais 2639€ — je vise une récolte de 4000€ pour écrire le contenu de la deuxième édition. Je ne suis pas pressé.
CartoBio
Trentième semaine sur le projet.
Nettoyage des cartes Trello en équipe, ça a fait du bien… et ça a participé à remotiver les troupes. Ça se voit avec le nombre de tâches qui ont basculé dans la colonné “Fini” depuis, en nette progression par rapport aux semaines précédentes.
(Re)démarrer, c’est aussi l’occasion de faire le point. On a entamé la semaine avec une rétrospective : faire le point sur comment on se sent, et où on a envie de mettre notre énergie.
On est reparti avec 3 actions à mettre en œuvre — quand j’y repense, toutes destinées à lever des incertitudes qui affectent notre motivation.
J’ai appris à installer/mettre à jour NextCloud et à déplacer les données d’une instance à une autre. C’était marrant à faire, et ça m’a débloqué dans la mise à disposition des fichiers aux personnes demandeuses.
J’ai pris mon téléphone (et mon courage) à deux mains pour appeler l’Agence de Services et de Paiement — celle qui distribue les aides agricoles, entre autre. On a discuté “cordialement” de l’établissement d’un protocole où on obtient des données géographiques de leur part, en attendant que notre modèle pivote dans les prochains mois.
On a passé une matinée à pairer avec Lucas pour exporter les données à des associations ou organismes publics — et d’apporter quelques améliorations, dont l’export par commune(s), et par département(s)… mais ce dernier mode est bien lent. Quelque chose cloche sous Windows, je suis le seul à même d’exporter les données pour l’instant.
Nous avons passé une heure en visio avec une animatrice d’un réseau de reconquête de la qualité de l’eau. J’ai appris pas mal de choses, dont le fait que le facteur numéro 1 de pollution des eaux sont les herbicides employés en agriculture conventionnelle. On retrouve encore dans l’eau des molécules issues de la décomposition de composés chimiques interdits à la vente il y a 10/15 ans de ça. Les traitements acceptés en bio posent d’autres problème : les particules de cuivre se concentrent dans le sol, et impactent négativement la possibilité d’y cultiver des céréales notamment. Un bon rappel pour prendre de la hauteur sur les traitements autorisés : en attendant mieux, en attendant moins polluant, un traitement n’est pas interdit.
On s’est réuni pour discuter de nos besoins et envies en coaching d’équipe. On a constaté que c’est facile de perdre de vue un objectif, et qu’on aimerait de l’aide sur ça, les rituels hebdomadaires et sur la relation avec les administrations — dont et surtout le Ministère de l’Agriculture. Sabine n’avait ni la disponibilité, ni la tête à poursuivre sur le sujet agricole donc nous allons contacter 2 personnes qui pourraient prendre son relais.
Nous avons fait circuler une micro-annonce en vue de recruter un·e UX designer orienté·e recherche utilisateur. À la fin de la semaine on avait déjà une dizaine de candidatures dans la bannette. On poursuit sur le sujet la semaine prochaine.

Visualisation d’un export de données pour la communauté d’agglomérations de Château-Thierry : où est Charlie sont les parcelles bio ? (septembre 2020).

Parc Naturel Transfrontalier du Hainaut
J’ai ajouté quelques classes utilitaires pour masquer des contenus à l’impression, pour effectuer un saut de page, et pour insérer une page vierge.
J’ai également ajouté des paramètres de personnalisation du document imprimé : position des numéros de page, affichage des marques de découpe, document relié ou non.
Je crois que j’ai découvert un bug dans paged.js. Je ne sais pas encore comment le contourner, mais je laisse ça décanter, je trouverai une solution sous la douche.
J’ai envoyé ma facture…
… et on se voit fin septembre pour travailler (bénévolement) sur le sujet, autour d’une piscine, avec des gens sympa !
Stylo
On s’est retrouvé avec Guillaume à Lyon, au Tuba.
C’était notre première session de travail depuis la pause estivale sur le projet, fin juillet. On a commencé en douceur, en prenant en compte les retours sur le signalement d’erreurs lors des saisies bibliographiques.
Nous avons commencé à regarder le travail d’intégration de l’API Isidore. La chaire de recherche et Huma-Num souhaitent que les données ouvertes de la recherche servent de source d’auto-complétion pour les noms d’auteur·ices, les mots-clés, et tous les champs possibles. On s’est heurté à une quadrature entre besoins fonctionnels, ce que retourne l’API et l’expérience utilisateur qui en découle. À clarifier.
Ce défrichage nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement de certains aspects de l’outil Gatsby. On a les éléments en main pour mettre à plat le chargement des données sur toutes les pages, et leur protection en fonction de droits d’accès. Et on enlèvera du code par la même occasion.
Avec tout ça, on est arrivé à la moitié du budget disponible.

Des joies

  • Commencer ma série d’entretiens avec des personnes bousculées par le séminaire de l’Usine Vivante il y a 10 semaines de ça. Je suis content d’avoir accès à leur vécu, de comprendre ce que j’ai raté et que les mystères n’en soient plus.
  • Retrouver Guillaume à Lyon pour pairer sur Stylo. Ça faisait bien 6 mois qu’on ne s’était pas vu, un confinement étant passé par là.
  • Un dîner sur la pelouse, au creux d’une montagne, avec des personnes que j’aime beaucoup — suivie d’une nuit en hamac.
  • Réorganiser certaines pièces de la maison m’a fait un bien fou, et m’a donné l’envie d’ajouter 2-3 touches supplémentaires pour la rendre encore plus agréable et confortable à vivre.
  • Organiser mes trajets à venir — pour la semaine de travail YesWiki, et à Paris début octobre pour un rendez-vous CartoBio. J’aime autant être ailleurs qu’ici, là, maintenant.
  • Écrire ces notes et réaliser l’étendue du travail de la semaine. C’était bien, et pourtant j’en attendais davantage ? Voyons Thomas !

Des peines

  • Je suis à la traîne dans l’écrit : je n’ai pas pris le temps d’envoyer mes comptes-rendus de journée à deux clients, idem pour ces notes hebdomadaires. J’ai privilégié la “production” au détriment de l’écrit — et de la lecture d’ailleurs. C’est le signe que j’ai du mal à prioriser : la sensation de ne pas avoir assez de temps, privilégier ce sur quoi “je dois” avancer, progresser moins rapidement que prévu, etc. Le stress monte. J’y veillerai la semaine suivante.
  • Me sentir impuissant face à une personne qui qualifie une interprétation de réalité, parce que c’est son vécu.

Vu, lu, regardé, joué

  • Lu Tips for writing good weeknotes. Ce que j’en retiens “fais comme tu veux”, et comme pour d’autres exercices réflexifs : “varie ta structure”. Pourtant, j’aime bien ne pas penser à la structure pour aller creuser le contenu comme j’aime. Les conseils ne sont pas des absolus.
  • Lu Pourquoi tu milites ?. L’article a été retiré par la suite, pour une raison que j’ignore. Je me retrouvais dans sa perplexité à allier l’envie de participer, là où on se sent bien et l’aspect sacrificiel (sous-)entendu de la majorité des collectifs. Les rapports de pouvoir, toujours.
  • 📺 Regardé quelques épisodes de “Raised by Wolves”. C’est tout lent, et plus subtil qu’il n’y parait. Chaque groupe comporte une personne “à part”. La série dissecte chaque interrelation d’étrangeté. J’apprécie de plus en plus.
  • 🎮 Continué “Skyward Sword”. Ça fait quelques heures de jeu que je suis en mode “j’avance pour le terminer”. J’adore les musiques et certains objets (les gants pour creuser, le grappin, l’arc) mais l’histoire… est absente. Le jeu avance, et le protagoniste subit une succession d’événements.