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Une moitié de semaine à Paris pour travailler en équipe, et une autre moitié passée en huitaine après avoir cotoyé une personne qui s’est avérée être un cas COVID-19.

Ce qui s’est passé

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J’ai relu le guide des données des comptes publics par Mathilde. C’était l’occasion de tester Kinopio pour représenter les natures des jeux de données.

CartoBio

Trente-quatrième semaine sur le projet.

C’était une semaine un peu spéciale car l’équipe se retrouvait à Paris pour co-animer une journée des organismes de certification. Cette journée s’est “dématérialisée”, et la moitié de l’équipe est restée à la maison en huitaine pour cause de COVID-19.

Cette journée était excellente et bien préparée. Le contenu généré a appris des choses à tout le monde, a (re)noué des liens, permis de verbaliser des choses (le besoin d’un “guichet unique”) et d’en conscientiser d’autres (ce que vivent les organismes de certification).

La précédente rétrospective d’équipe m’a permis de m’avouer une chose à moi-même : je n’ai plus envie de vivre avec la frustration de ramer à produire puis transmettre les données qu’on nous demande. Et la graine a germé depuis : j’ai demandé de l’aide à Jérôme Desboeufs, dont l’effet a été de simplifier la procédure, et de l’accélérer en délimitant le pourtour des recherches géographiques (la fonction gdal.setSpatialFilter() m’a été précieuse).
Résultat : j’ai pu rattraper du retard dans les demandes, au lieu d’en accumuler !

C’était également la première semaine de Charlotte. Qu’on a accueilli avec un entretien utilisateur, une préparation de la journée d’ateliers, une planification de semaine et une session de facturation. On a connu plus léger !

J’ai participé à un des trois entretiens de la semaine, et c’était très instructif. On a compris le lien entre parcelle exploitée, parcelle indemnisée et comment elles sont consignées par les organismes. Ça va nous guider sur notre objectif prioritaire : collecter de la donnée géographique.

J’ai commencé à prototyper un début des écrans d’ajout de données ; qu’on a revu avec Charlotte. Je vise une première mise en ligne en fin d’itération. On améliorera ensuite.

On a mis en ligne notre guichet officiel de demandes de données sur api.gouv.fr. 20 minutes après la mise en production, on recevait notre première demande.

On s’est appelé avec l’équipe d’api.gouv.fr histoire de partager nos premiers retours. C’était utile pour mieux comprendre leur fonctionnement maintenant qu’on avait bouclé un cycle de demande complet, comment automatiser le suivi du traitement des demandes et aussi de partager ce qui nous simplifierait la vie. Ces retours les ont aidé à comprendre d’autres demandes qui leur avaient été formulées.

La bascule vers le guichet api.gouv.fr se faisait dans une optique de réduire les aller-retours avec les personnes demandeuses, et de raccourcir le temps d’attente entre une demande et la délivrance des données. Ça m’a (re)motivé au passage, en plus de transmettre les données en moins de 2 jours… contre les semaines/mois auparavant.

Master 2 Design et Management de l’innovation interactive

Première rencontre avec Maël, dont le mémoire est tourné sur le travail, l’organisation du travail et le statut de travailleur·se (salarié·e, freelance, etc.). J’ai hâte de lire ses premières notes et de l’aider à structurer ça.

YesWiki

J’ai profité de la sortie de pagedjs v0.1.43 pour mettre à jour l’extension de publications PDF. Cette nouvelle version corrige 2 bugs qui gâchaient la mise en page des contenus du wiki. Ce n’est plus le cas !

J’ai également corrigé 2-3 bugs d’affichage grâce à des retours utilisateurs. J’ai bon espoir d’officialiser une nouvelle version de l’extension d’ici la fin du mois d’octobre.

Des joies

• Malgré le contexte sanitaire compliqué à Paris, je suis content d’avoir (re)vu des gens, fait chauffer le cerveau et (re)senti une utilité à qui je suis/ce que je fais.
• J’ai pu conscientiser ce qui me travaillait ces dernières semaines, et je suis content de ne plus me trainer le boulet des demandes de données qui traînent. J’ai à cœur d’offrir un support de qualité, et j’ai tellement envie d’aider toutes ces personnes à qui les données vont profiter — beaucoup d’apiculture cette semaine, ça me ravit !
• J’ai eu confirmation qu’on allait passer quelques jours en décembre sur la presqu-île de Crozon avec Noémie. J’ai toujours entendu beaucoup de bien de cet endroit, et je suis heureux de pouvoir découvrir ce coin qui m’est inconnu.
• Inaugurer mes nouvelles chaussures avec une marche dans la campagne environnante, un pique-nique à flanc de coline et un début d’automne qui se voit sur les feuilles, vives et colorées.
• Revoir Bastien le temps d’un déjeuner.
• Revoir Claire le temps d’un café.
• Apprendre à cuisiner l’engrain : chaud, froid, mijoté et en salade.
• Bricoler à la maison : de quoi accrocher les vélos aux murs, et de quoi accrocher des rideaux aux fenêtres. Je me sens encore mieux chez nous.

Des peines

• Réserver une journée pour voir un·e ami·e, et subir un téléscopage de ses priorités.

Vu, lu, regardé, joué

• Lu faire les deuils. La plume de Valérie Rey-Robert m’a pris aux tripes, souligné des choses auxquelles je pense souvent (la mort, l’invalidité).
• Lu The First Four Years of HyperWeb/HyperDev/Gomix/Glitch. Je découvre une partie de l’histoire du service Glitch que j’aime tant, et son designer d’origine, Pirijan. Glitch mon outil de prédilection pour apprendre à programmer à des étudiant·es.
• Lu The unknown known: the SARS past of Covid-19. J’ai aimé trouver du contexte à la pandémie actuelle dans des épisodes passés - que j’avais complètement oublié, ou minimisé à l’époque. Je n’aurai peut-être pas le COVID-19 parce que mon cas COVID et moi portions tous les deux des masques dans une pièce fermée et peu ventilée. J’avais cet article en tête à cet instant là.
• 🎧 Écouté L’école : la fabrication des normes ?. La réponse est dans la question, mais j’ai étonnamment trouvé la présentatrice peu militante sur ce sujet.
• 🎧 Écouté Sous l’aile d’Adèle Haenel. J’aime sa franchise, ça fait du bien.
• 📺 Terminé “Little Fire Everywhere”. La série est à l’image de son titre : ça progresse petit à petit, et j’avais le cœur qui battait fort à la fin. Une belle peinture sociale et raciale. Une démonstration cinglante du privilège blanc qui s’ignore.
• 🎮 Terminé “The Legend of Zelda: The Wind Waker”. Les palais n’étaient pas très compliqués, mais haletants. Idem pour les combats, vraiment chouettes. Je reste en admiration devant le style d’animation, et la capacité du jeu à ne pas être monotone malgré l’immensité de l’océan.