détour.studio

par Thomas Parisot (il / lui)

Weeknotes #57

Weeknotes écrites à Die, et Crest, publiées le 01/02/2021. S'abonner via RSS.

Table des matières

Une semaine revigorante, énergisante et qui termine en apothéose par l’animation d’un entretien en ligne avec une personne qui a changé une partie de ma vie : Marie-Monique Robin, à l’occasion des [19ème rencontres de Die et de la Biovallée].

J’ai peu travaillé au final en passant du temps à Claret, dans l’Hérault — à quelques kilomètres du Gard et des Cévennes. On a fait de belles balades avec Laurent, et appris à se connaître. Et préparé du pain en pagaille avec sa compagne. J’ai repris confiance, et goût à ça. Le travail, ça sera pour une prochaine fois.

Ce qui s’est passé

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On a terminé de planifier et décrire deux ateliers proposés aux coopérateur·ices de ma coopérative Solstice : “clinique numérique” (auto-résoudre nos problèmes informatiques) et “gagner du temps avec Kanban” (découper, prioriser et regagner en satisfaction de planification). C’est prévu pour le 23 février, et le 9 mars.
Discussions avec La Zone à propos du marché actuel avec la DINUM, qui se termine en août. Problématique : porter de nouvelles personnes pour la réalisation des produits numériques. Retours croisés d’expérience.
La Mairie de Montreuil m’a recontacté pour entamer une nouvelle phase de travail sur l’exploration des comptes de la ville. Pas trop le temps de m’en occuper, ça sera pour dans quelques jours !
On m’a fait passer deux autres propositions de mission. Alors je fais tourner à des gens que j’aime bien, ou avec qui j’aimerais tester une relation de travail.
CartoBio
Quarante-sixième semaine sur le projet.
J’anime la planification, en conscientisant la disponibilité de chacun·e et l’objectif de nos prochaines semaines. Ça révèle des frustrations, et aide l’équipe à s’aligner sur ce qui est important.
Les choses sont en train de se débloquer : l’équipe met en commun ses idées et ses méthodes d’animation pour aligner nos visions. On remplit des tableaux, pèse les avantages et inconvénients, observe des choix selon d’autres points de vue.
On dit “non” alors qu’on avait dit “oui” à un partenaire. Pour ne pas perdre d’énergie à quelque chose qui nous disperse, et ne nourrit pas notre priorité (créer de la donnée).
Lors d’une balade, je repense à un projet qui misait tout sur l’idée du départ : une application visuelle (avant : un graphe, maintenant : une carte). Alors qu’au final, des fichiers Excel étaient plus adaptés. J’y repense, et des prototypes se forment dans ma tête. Je vais explorer ça la semaine prochaine.
La semaine prochaine, je vais coder d’une autre manière : coder graphiquement les images qui sont dans ma tête, pour clarifier la compréhension des données — je suis surpris que ça ne soit toujours pas clair pour des partenaires historiques du projet.
On a dépassé la barre des 160 demandes de données ; 60 de plus en deux mois !

Avant une conférence en ligne, micro et notes de lecture (janvier 2021).

YesWiki
On passe du temps avec Laurent à dénicher des bugs dans l’extension publication.
Je simplifie le processus d’installation sur une machine de développement.
Je découvre quelques bugs applicatifs au passage.
On passe une aprem avec des utilisateur·ices du wiki : le CIVAM du Gard. Hyper chouette d’observer l’usage, et comment un public non-technique s’approprie (ou se tient à l’écart) d’un outil.
Master 2 Innovation & transformation numérique
Clinique à distance : présentation de l’avancement des projets, aide individuelle aux sous-groupes et bref instant de théorie sur les couleurs.
Une des rares visio où je repars énergisé pour la journée.
Rencontres de Die et de la Biovallée
Préparation de deux sessions lors du festival — et écriture du déroulé, du format des séquences d’animation, ainsi qu’une checklist pour éviter d’oublier des trucs avec le stress de dernière minute.
Animé une session autour du livre et du futur film documentaire “La Fabrique des Pandémies” de Marie-Monique Robin. J’admire le courage de cette femme journaliste. Son travail a définitivement influencé ma vie, sur ce que je m’autorise à ingérer dans mon corps.
Animé une session “projection de film” en ligne du film documentaire “Qu’est-ce qu’on attend ?”. Ça a demandé un travail préparatoire pour m’assurer que la qualité de la vidéo passerait correctement.

Des joies

  • Refaire du pain, être satisfait du goût, du résultat. Ça m’avait manqué.
  • Marcher — tous les jours ou presque. Merci Laurent !
  • Passer du temps à (re)voir des gens, à parler à cœur ouvert, de notre rapport au futur, à ce qui nous attend.
  • Cuisiner des choses, pour la tablée, régaler les papilles des autres.
  • Découvrir les sessions collaboratives d’introduction de Co-Construire… ça confirme mon envie d’y aller les 7, 8 et 9 juillet prochains.
  • L’entretien préparatoire d’une journée de stage de respiration. C’était un moment par téléphone tellement doux que j’en ai pleuré.
  • Avoir réussi à guider deux animations aux Rencontres de Die et de la Biovallée. C’était angoissant, et comme le disait Noémie, c’est dans ces moments que se déploie une créativité insoupçonnée… et que je m’en sors.
  • Rentrer à la maison.
  • Passer deux jours à Die, vivre avec d’autres adultes, d’autres enfants, leurs choix, leur vie.
  • Recevoir les scans de mes photos argentiques automnales, et hivernales. Je suis content de me rémunérer davantage depuis novembre, pour me payer à nouveau des pellicules et voir leurs résultats.

La forêt de Saoû (automne 2020).

Des peines

  • Voir des couples se prendre la tête devant moi ; j’ai de la peine qu’iels ne s’en aperçoivent même plus tellement c’est ancré dans leur quotidien. Ça m’intrigue d’autant plus quand iels sont prescripteur·ices de pleine conscience…

Vu, lu, regardé, joué

  • Lu Facebook, compétition, éthique et marketing. Un dur aveu de mise en scène, et un choix radical de renoncement qui dure.
  • 📚 Commencé à lire La fabrique des pandémies. Préparation d’animation de conférence, j’en ai lu la moitié en 2 jours… et c’est fascinant. Apprendre la systémique des pandémies (Sida, Ebola, variole, Covid-19, etc.) m’a beaucoup apaisé. Comme l’écrit Marie-Monique Robin en introduction, ce livre “remet de la cohérence dans les désordres angoissants qui nous assaillent”. Il est une invitation “à prendre soin”.
  • 📚 Terminé de lire Être paysans ensemble. J’y retrouve énormément le “faire ensemble”, “en collectif”. Ça me confirme mon envie (et la nécessité) de dépasser mes réactions instinctives, et ma recherche de la moindre-souffrance pour aller au-delà de l’individu(el).
  • 🎧 Écouté Rachel Carson, lanceuse d’alerte. Je me renseigne sur le parcours de Marie-Monique Robin, et découvre au passage Rachel Carson, première lanceuse d’alerte environnementale. Elle “donnera” son nom à ce prix.
  • 📺 Regardé “Qu’est-ce qu’on attend ?”, un film documentaire de Marie-Monique Robin. Rarement vu autant de personnes heureuses à l’écran.