Weeknotes #224
Weeknotes écrites dans le train entre Lyon et Paris, publiées le 18/04/2024. S'abonner via RSS.
Réalisation en milieu de semaine que je tenais émotionnellement trop de choses en moi. Il aura fallu une inquiétude exprimée et une pression corporelle d’une osthéo pour en mesurer l’intensité — que je minimisais jusqu’alors.
Ce qui s’est passé
- détour.studio
- On a entamé un début de réponse à l’appel d’offre de reprise de CartoBio. C’est tout doux d’imaginer que même si on n’est pas pris·e, on est content·e de le faire ensemble.
- CartoBio
- Quelques investigations de bugs… dont certains que je n’ai pas réussi à diagnostiquer. J’apprendrai plus tard qu’on les avait “déjà” résolu.
- Quelques emails institutionnels, pour peaufiner la mise en production du connecteur Geofolia. Et pour proposer de monter une discussion financement directement au niveau du Ministère de l’Agriculture.
- Légère refonte de l’import Telepac. Il accepte indistinctement plusieurs formats de fichier… et en refuse désormais un, qu’on acceptait sans le vouloir.
- Je me suis attelé à un bug dans une API qu’on met à disposition. Pour en trouver deux autres en poussant à l’aide de tests d’intégration. Je n’ai pas réussi à terminer… et me suis perdu dans les différentes conversions de types.
- Solstice
- Deux journées d’accompagnement par des psycho-sociologues. Ça a bien remué, peu importe l’ancienneté des 15 participant·es.
- J’en repars avec une visibilisation des différents systèmes culturels à l’œuvre, les mécanismes de silenciation, les effets chez les personnes qui tentent de visibiliser — dont partir ou le burn-out signalent un refus de poursuivre.
- J’en repars avec la capacité à nommer plus tranquillement les choses en pouvant situer d’où la personne parle, depuis quel système. Chose qui me manquait.
- J’en repars aussi avec la joie d’avoir une vision commune d’une dizaine d’années d’histoires, et un goût de “on ne peut plus dire qu’on ne savait pas”. Avec l’idée que cette fois, on est ensemble, et non chacun·e avec sa représentation dans son coin.
Des joies
- Je suis content de tirer le fil d’une question de support… et de découvrir des bugs en écrivant des tests.
- Je suis d’autant plus content d’avoir commencé à les écrire y’a un peu plus d’an, et d’avoir augmenté la couverture de code pendant plus de douze mois. Ça nous a bien aidé quand l’application s’est complexifiée, quand tous les scénario ne tiennent plus dans un cerveau.
- J’aime prendre du temps pour me poser en terrasse de café pour lire et pour écrire. Ça crée des coupures opportunes.
- Je suis content qu’on s’offre deux jours de prise de recul au lieu de se dire “ça va passer”, “c’est dans le passé” (tout écho avec un point ci-dessous est totalement fortuit… ou pas).
- Et de manière générale, je suis content du rythme de la semaine, des séquences de travail, des balades et des discussions. Ça passe vite tout ça.
- Accueillir à la maison, continuer d’apprendre à se parler, à se découvrir des années après.
- La joie de discuter au hasard d’un comptoir de bar, d’inviter à préparer un repas à l’improviste puis d’applaudir son spectacle quelques jours plus tard.
Des peines
- Je galère à récupérer de l’énergie avec des nuits entrecoupées d’insomnies, la boule au ventre de “trop de choses”. La ligne d’horizon se raccourcit.
- Je m’en veux un peu de ne pas avoir su/pu me dire que je tenais trop. Je me dis toujours que ça va passer, sans tenir compte depuis combien de temps je me le raconte.
- Au fond, j’ai aussi un peu peur d’une vie où CartoBio n’a plus la place que je connais. Avec une équipe qui roule si bien. Tout en désirant connaitre une vie sans ce projet.
Vu, lu, regardé, joué
- 🔗 Lu Vivre au camping à l’année, entre choix contraint et déclassement. Ça arrive dans le village à côté, pour des raisons de pression immobilière.
- 🔗 Lu Contrôles alternatifs. Impressionné par ces techniques d’utilisation de manettes… qui permettent d’exploser les scores de Tetris par exemple. J’adore.
- 🔗 Lu Don’t Hurt Girls When You Dance (Or Any Other Time). Un regard nouveau (pour moi) sur Kurt Cobain et d’où jaillit sa musique.
- 🔗 Lu What if you had real control over Light Mode / Dark Mode on a per-site basis?. Où j’apprends l’existence de la Web Preferences API.
- 📚 Arpenté “Vieille fille” de Marie Kock. Plein de bonnes idées, de bons constats… qui tombaient souvent à plat un peu vite. Les discussions ont créé de la matière grâce aux échos dans les vies des participantes.
- 🎧 Écouté le troisième épisode de 20 000 lieues sous ma chair dans le cœur sur la table. J’engrange, pour être meilleur soutien encore auprès de proches.
- 🎧 Écouté Être un bon homme dans La Série Documentaire. J’adore entendre Francis Dupuy-Déri, sa voix et ce qu’elle en dit.
- 🎧 Écouté My Exes Exes Keep Ruining My Relationships dans Where should we begin?. Un peu sans surprise, c’est pas tant le symptôme qu’il faut adresser que le d’où il vient, et ce que ça raconte.
- 🎵 Canto Ostinato de Simeon Ten Holt. Du minimalisme rythmique pianoté comme j’adore.