détour.studio

J’ai démarré ronchon, et j’ai terminé terré sous la couette. C’est ma manière de réaliser qu’un truc ne va plus, que je tourne en rond parce que j’atteins certaines limites, et que je dois lâcher quelque chose — en moi — qui joue contre moi.

Ce qui s’est passé

détour.studio

J’ai participé à la campagne de financement de la Revue Déferlante en donnant 600€ à ce chouette projet.

Participation à un atelier sur la facilitation en ligne de la School of Life. Je me suis ennuyé, je n’ai quasiment rien appris. C’est une bonne entrée en matière si on n’a que peu d’expérience en la matière… que le format se garde bien de mettre en pratique.

Je me suis penché sur ce que ça signifie de créer une application Yunohost. Défricher son installation dans une machine virtuelle sous Debian 10. Et ce que ça impliquerait de convertir l’application de commandes groupées Copanier.

CartoBio

Trente-huitième semaine sur le projet.

J’ai volontairement laissé le code de côté pour me focaliser sur les actions stratégiques : rappeler au Ministère de l’Agriculture que c’est important qu’on se parle.

Plutôt que de facturerbrûler des heures à travailler sur des choses qui ne sont pas très très utiles en ce moment, j’ai réduit mon temps de travail. Ça m’aère l’esprit au passage.

C’est la semaine où on dépasse la barre des 100 demandes de données 🎉 !

Revue Hybrid

J’ai amorcé le travail d’intégration du module d’impression. C’était une bonne idée d’avancer en lâchant les aspects rebutants du CMS.

Je pense m’orienter vers l’utilisation de <dialog> pour afficher l’interface paramétrique. Ça sera plus parlant en capture d’écran, la prochaine fois.

Stylo

On a remis les mains dans le cambouis, pour intégrer le prototype de formulaire au sein de l’application web. Ça a été rapide (1h)… le plus long ayant été de travailler les styles pour que ça ressemble à quelque chose de fonctionnel.

À nouveau très agréablement surpris de l’excellente conception de react-jsonschema-form. Cette brique colmate les fragilités du formulaire existant, et va réduire le temps nécessaire à d’autres actions sur lesquelles on va plancher — rendre le formulaire dynamique, il s’adaptera à chaque revue !

Entretien avec une étudiante de l’EHESS dont le sujet de mémoire concerne les outils d’écriture numérique. C’était marrant d’envisager l’écriture (de code) pour assembler un outil numérique… destiné à imprimer des écrits sur papier.

Des joies

• Des retrouvailles virtuelles avec Alexis, avec qui on a pairé sur l’empaquetage de l’application Copanier. J’ai appris plein de trucs, et aimé que cet exercice emmène vers davantage de qualité. Double joie en découvrant qu’un de ses plans de fin d’année était peut-être de se rendre — aussi — sur la presqu’île de Crozon.
• J’ai pris la décision de ne plus mettre d’énergie dans des relations de complaisance, et de privilégier les relations de qualité. Celles qui nourrissent mutuellement et qui font grandir en/dans soi.
• J’ai activé la réciprocité de l’échange de savoirs avec Samuel : j’ai appris à manier la scie circulaire, mesurer des bouts de bois de récup et à les assembler pour en faire un meuble de cuisine qui nous manquait tant. Merci Samuel !
• J’ai pris la décision de (re)voir des gens avec qui j’ai un lien émotionnel fort. Qu’elles soient géographiquement proches, ou à distance.
• La lecture du livre “le génie lesbien”. Ça m’enrage, et me soulage d’enlever la crasse de mes lunettes qui m’empêchaient de voir les choses pour ce qu’elles sont.
• J’adore les cours de cuisine en ligne… surtout quand je les fais avec Noémie, et qu’on y aperçoit la tête de Jean-Christophe. Ah, good ol’ London memories.
• Passer un temps avec Basile à partager un peu de ma jugeotte et de mon expérience en freelance. Surtout content que ça l’aide à se faire son propre avis, et à renforcer sa confiance dans son propre jugement.
• J’ai clarifié mon envie d’impact environnemental, et comment m’impliquer sur des projets écologiques locaux. La lecture du “génie lesbien” m’a inspiré — je radote, mais ce bouquin est génial !

Des peines

• C’est mi-novembre — l’heure de la déprime annuelle.
• J’ai réalisé grâce à Noémie que je rechutais dans ma déprime écologique. Tiraillement entre la sensation de vouloir passer au travers de ce qui nous arrive sans trop y penser, et de ne pas arriver à m’en extirper.
• Si ça ne suffisait pas, les décisions toxiques de l’État viennent me chercher jusque dans ce petit bout de campagne.
• J’en ai marre ! (oui ça a été une semaine difficile)

Vu, lu, regardé, joué

• Lu Warp: Improved JS performance in Firefox 83. J’aime ce genre d’articles pour la complexité révélée, l’ingéniosité mise en œuvre, celle qui est camouflée derrière les mots “navigateur web”.
• Lu le principe de Postel. Être exigent·e envers ce que l’on écrit, et tolérer ce que l’on lit — observer, ne pas réagir.
• Lu Est-ce que j’ai envie de changer le monde ?. Je me suis retrouvé dans l’état décrit par Sophie. C’est dur, c’est lourd, c’est puant… et aujourd’hui j’ai envie de rester sous ma couette pour m’en protéger.
• Lu Insecure… again. Où comment les certificats SSL qui ont apportés plus de confidentialité verrouillent l’accès à Internet à des navigateurs plus anciens… qui se retrouvent privés d’une bonne partie de l’information libre d’Internet.
• Lu Vivre avec une dépression par temps de COVID. Ça a été mon déclic pour départager “santé physique” et “santé mentale”. Merci !
• 🎧 Écouté Le génie lesbien ne restera pas dans sa lampe. J’avais peu eu vent des critiques du livre “le génie lesbien”. En une heure, la présentatrice illustre la véhémence des propos d’invisibilisation — la performativité même de ce que Alice Cofin dénonce.
• 📚 Terminé Le génie lesbien. Le dernier chapitre — “la guerre des hommes” — m’a fait l’effet d’une massue. Tout est clair. Merci pour ces mots. Merci Noémie d’avoir mis la main sur cet exemplaire de l’ouvrage.