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Je suis toujours surpris quand une semaine passe si vite, alors que je n’avais pas eu la sensation qu’elle soit chargée. C’était ma dernière semaine sur un flanc du massif de la Chartreuse.

Ce qui s’est passé

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L’entretien avec l’équipe pédagogique du Cycle Supérieur du Numérique a été repoussé au 15 avril. Par ma faute : j’avais réservé le même créneau horaire pour 2 activités différentes…

Un appel téléphonique avec la personne qui me suit dans la CAE Solstice. On cause rapidement de l’alternance évoquée la semaine dernière. J’apprends aussi que je suis obligé de me verser en salaire ou intéressement une partie du bénéfice dégagé par mon résultat d’activité. Ça m’ennuie, car je ne voulais pas gagner davantage d’argent — je l’aurais bien laissé en trésorerie.

Une visio avec Sandra pour esquisser les contours de l’alternance, si elle se fait. Qu’est-ce qu’il y aurait à faire, qu’elle qu’elle voudrait faire, le modèle économique, les rapports de domination possibles (et qu’on aimerait éviter). L’idée me plait de plus en plus.

Une première session d’accordage avec la Zone, en anticipation du prochain appel d’offre de la DINUM. On a un premier backlog.

CartoBio

Cinquantième-quatrième semaine sur le projet.

Des échanges avec Isagri sur leur future API. Iels nous ont transmis un échantillon de données. Notre prochaine étape sera de concocter une preuve de concept de leur import. Ça nous en ferait 2, avec Télépac.

J’ai développé un export Excel calqué sur la fiche de contrôle Ecocert. Parce que si on génère les fiches de contrôle, on pourrait ensuite les importer, mises à jour. Et amorcer ainsi l’utilisation de CartoBio par les professionnel·les.

Progression enthousiasmante avec l’organisme de certification Ecocert : iels adorent que notre approche “épouse” leur manière de travailler. Ça rend la démarche appropriable, et leur donne la sensation qu’on ira plus loin que là où iels en sont actuellement.

Cécile a déniché plein de sources de données en rapport avec le viticole bio aux Douanes. J’ai pris le temps d’investiguer lesquelles contenaient les informations qui nous intéressent. C’est chose faite. Nos retours l’aident à avancer dans une direction où ces données seraient mises à disposition en temps-réel.

Entretien utilisateur avec un éleveur de chèvres rencontré au marché local. Super sympa, en plus d’être à nouveau une mine d’informations sur la relation opérateur/certificateur.

Rétrospective d’équipe : pas mal de choses chouettes, dont la sensation que le projet avance, que le prototype aide à la compréhénsion, y compris avec le Ministère de l’Agriculture. Mais je repars avec un “je ne sais quoi de silence sur quelque chose d’important”.

Session de préparation avec Juliette, à qui j’ai demandé de l’aide pour animer les planifications d’équipe du mois d’avril. Ça m’a été d’autant plus utile que j’ai du mal à trouver du répondant en interne.

Stylo

On s’est appelé pour faire le point où en était, et se mettre au clair sur les prochaines étapes. On se revoit bientôt pour planifier les prochaines actions, dont la gestion des médias.

Oh, et j’ai obtenu un numéro de bon de commande… donc je peux officiellement commencer à facturer.

Des joies

• J’ai vraiment plaisir à renouer le lien avec la Zone. Je me rends compte que l’année de confinements/Covid m’a fait me couper des personnes avec qui je me sens bien, qui me nourrissent, et… que je voyais surtout lors de mes déplacements.
• Je prends énormément de plaisir à travailler jusque ce qu’il faut, en terme d’effort et de durée, pour aboutir à un résultat visible, et testable. Ça me nourrit autant que ça me fait plaisir à offrir ces résultats.
• J’ai rempli le calendrier d’enquêtes terrain de Nature et Progrès. Je me réjouis d’aller rendre visite à un paysan-boulanger, un atelier de transformation alimentaire, des jardins partagés ainsi qu’un collectif en maraîchage.
• Une première journée de découverte de la pratique de co-écoute. Je suis content d’avoir trouvé une nouvelle méthode de décharge émotionnelle, basée sur la réciprocité. J’aime le fait que ça ne soit pas basé sur “l’envie d’aider”, et que ça se situe dans un espace-temps bien défini.
• Je suis content d’avoir accueilli Sofia quelques jours. Chouettes discussions, des instants cuisine savoureux et des balades à l’air libre.
• Atteindre la crête du massif de la Chartreuse. C’était magique, sublime et majestueux.
• Ça y’est, ça fait 2 ans que j’habite dans la vallée de la Drôme. Déjà !

Des peines

• Je suis frustré d’avoir la sensation de tracter l’équipe CartoBio, et que mes divers appels à l’aide se traduisent par pas grand chose de concret. Si j’en fais moins… j’ai l’impression que le projet se planterait le bec dans l’eau. J’ai demandé de l’aide à mon psy.
• J’allais m’offrir une semaine de vacances pour apprendre le parapente mais… les pratiques sportives ont été interdites, alors le stage est annulé. Ça sera pour une prochaine fois.
• Une tristesse à repartir du plateau : j’avais fini par me faire aux pentes raides des sentiers de randonnée.

Vu, lu, regardé, joué

• Lu Service Blueprints: Definition, via Sofia. Une méthode qui s’annonce chouette, pour lier experience map et livrables.
• 📚 Terminé “Be a Man”, de Chris Hemmings. Je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout. Je n’arrive pas à dépasser ses platitudes non-sourcées.
• 📺 Regardé le Système Participatif de Garantie de Nature&Progrès. J’étais curieux du processus, de la nature des interactions lors de l’enquête et en quoi ce mécanisme est gage de qualité.
• 📺 Regardé Why I’m done trying to be “man enough”. C’était pas mal jusqu’à la phrase de conclusion. Je me suis mis en colère quand j’ai entendu cet appel à l’aide, envers les femmes, pour aider les hommes à être meilleurs. Ça me met en colère parce qu’elles en ont tellement fait et souffert pour nous supporter que je trouve injuste de leur en demander encore plus.
• 🎵 Écouté Sonic Riots, de Grandbrothers. Ce rythme musical me met en joie.